Ces dernières années, l’usage de caméras intelligentes s’est développé de manière exponentielle. Il s’agit de systèmes de vidéosurveillance combinant prises de vues et algorithmes afin de détecter des événements suspects (hors reconnaissance faciale mais capables de déterminer l’âge et le genre).
Ces technologies avaient été déployées massivement pendant la crise sanitaire. En janvier dernier, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a donc décidé d’agir en lançant une consultation publique afin de mieux connaitre le secteur et la position des citoyens, puis de trancher sur les conditions de déploiement des caméras augmentées dans l’espace public.
La consultation a pris fin en pleine campagne des législatives et la Commission nationale de l’informatique et des libertés devrait bientôt rendre publics ces résultats.
Alors, faut-il libérer l’intelligence artificielle ? Existe-il vraiment un flou juridique ? Ces caméras échappent-elles à l’AIPD (analyse d’impact relative à la protection des données) ? Comment analyser les propositions de la CNIL ?
Vous pouvez retrouver toutes ces réponses dans l’excellente revue Face au Risque ( Mai 2022) à lire sur ce lien .
Auteur : Thibault du Manoir de Juaye, avocat à la Cour, spécialisé en intelligence économique et en droit de la sécurité privée.
Publié le 10 juin 2022 par Thibault du Manoir de Juaye.
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