
Le Parlement a choisi de prolonger l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un système où les images vidéo sont analysées par l’intelligence artificielle.
Initialement autorisée pour les Jeux Olympiques, cette prolongation s’étendra jusqu’au 31 décembre 2027, basée sur un rapport au ton peu affirmé.
Dans ce nouvel épisode de la série Au Nom de la Loi, nous évoquons avec Jérôme PAPIN le cadre règlementaire et les usages de la vidéosurveillance algorithmique :
– Cadre juridique avant et depuis les Jeux olympiques et paralympiques 2024
– Cas d’usages et objectifs
– Analyse des décisions du Comité d’évaluation et du Sénat.
Bien entendu, il sera largement question de la sécurité dans l’espace public et des questions légitimes que nous sommes en droit de nous poser…
Malgré la prorogation de l’usage de la VSA, les cas d’usage autorisés sont peu nombreux. Une frilosité étonnante au pays du sommet de l’IA alors que le secteur est en pleine croissance. Même paradoxe sur le front de la sécurité. La VSA pourra être utilisée pour contrôler des infractions mineures mais encore exclue dans le cas de délits majeurs. Reste la difficile question de l’acceptation sociale du dispositif.
Comme chaque mois, l’intégralité de l’émission est à retrouver sur ce lien : Le point sur la vidéo surveillance après l’expérimentation JOP2024.
L’occasion de remercier chaleureusement Jérôme PAPIN, Directeur de la rédaction et animateur, ainsi que toute l’équipe d’ANews Sécurité, le média d’information sur le continuum de la sécurité : Directeur de la publication : Michaël LEJARD, Chef d’édition : Éric de RIEDMATTEN et Virginie CADIEU, Directrice pôle sécurité-sûreté.
Auteur : Thibault du MANOIR de JUAYE, avocat à la Cour, spécialisé en intelligence économique et en droit de la sécurité privée.
Publié le 8 avril 2025 par Thibault du MANOIR de JUAYE.
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