J’ai été ravi d’intervenir au Colloque organisé par l’USP Technologies, son cabinet et l’IESAS (Institut européen des sciences avancées de la sécurité), le 6 décembre dernier sur le thème de La Sécurité privée au service de la cité.

Réunissant de nombreux experts du sujet, ce colloque s’est déroulé sur un mode interactif et dynamique à la faveur de deux tables rondes nous permettant de mettre en lumière l’élargissement des compétences de la sécurité privée et les technologies de sureté.

Michel Mathieu, Président de Securitas France, Pascal Lalle, Directeur centrale de la Sécurité publique et Eric Davoine, Regional security manager, The Walt Disney Company, Fr-EMEA étions présents à la table ronde, à laquelle je participais, dédiée à l’élargissement des compétences de la sécurité privée, animée par David Kapp du magazine Face au risque.

En réponses aux questions de David Kapp, j’ai expliqué que l’État confiait au privé un certain nombre de missions en contrepartie d’un contrôle accru sur les sociétés privées et que le principe constitutionnel du monopole des forces de l’Ordre sur la voie publique était affaibli par des récentes dispositions, dont celles comprises dans la dernière loi antiterroriste.

Mais ce mouvement bénéficie surtout à la sécurité humaine et non à la sécurité technologique, ce qui est dommage. Je me suis également interrogé sur la possibilité d’imposer un prix minimum pour les prestations de sécurité.

Publié le 11 décembre 2017 par Thibault du Manoir de Juaye, avocat à la Cour, spécialisé en intelligence économique et en droit de la sécurité privée.

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